L’énergie bleue dans l’eau Nous sommes projetés A travers le
chatoiement de l’univers, Des poupées de chair Pelliculées d’une âme Enchâssées de l’étincelle
divine. L’univers, c’est une
flamme au bout de nos doigts Qui nous brûle, nous
dissout et nous dévore, Qu’illumine la voie de
nos vies A la bougie de notre
brûlure. À mi-chemin entre
l’alpha et l’oméga Crevant de son vide
cinglant et frigide, Nous cherchons un âtre
moelleux Et la chaleur de son
bienvenu. Moi, druide d’abandon
radoteur, Poète rônin indigne, Chevalier de la
citation errante, Dois marmonner tout seul
du monde paisible Son approche dont tous
se foutent ; Mon dos me fait mal en
l’épaulant tout seul. Nous sommes lancés Dans le chromé sur
noir de l’univers Pour attiser cette
étincelle Et en éclaircir
l’univers. Attraper cette
énergie, la caresser, la choyer, Lui murmurer comme à
un oiseau sauvage, Qu’elle puisse luire
dans nos mains Éclairer nos foyers et
les chauffer, Transmettre des
données assidues et subites. Sans mazout ni radios, Sauf comme auxiliaires
— Ni plus de bébés
brûlés. Elle doit sûrement
exister, cette énergie, Dansant à peine au-delà
de notre portée. Je ne la discerne pas
assez clairement, Ce fluide aux lueurs
bleues. Mais j’anticipe le contentement
De ses bénéficiaires à
venir. Autrement. Gerald H. Pollack, Professeur de
biophysique À l’université de
Washington, Et son livre : Water, Energy and Life. Ses données peuvent se
prouver fondamentales. Cette énergie sera
sage, À l'inverse de celle
sotte Avec laquelle nous
jouons à présent. Elle saurait
distinguer le bien du mal Mieux que nous, Et elle pourrait nous
guider, nous réchauffer Et amortir nos maux. Je me souviens des
âtres d’antan, Non seulement du feu
de bois mais d’encore plus. Le feu de bois, c’est
pour le sacrifice. Plutôt que des
célébrations continues. Peut-être en laissant
couler de l’eau Pour qu’elle parcourt
un trajet en hélix – mes détails sont
flous – Du haut en bas par la
pesanteur toute seule, Sinon pompée dans un
appareil, Comme du sang le
serait au battement du cœur. On puiserait de cet
appareil Comme d’un puits. Et l’énergie ainsi
puisée Nous rendrait meilleur
service. Il y a aussi de
l’énergie dans l’air, Difficile à séparer Des brises et des
rafales Qui effectuent la
portance et la poussé du moulin. Cette énergie est
différente: Sa source de rendement
un peu plus astucieuse. Je cherche celle dans
l’eau Et peut-être l’autre,
par aléa, Ce miracle d’énergie
crue. Pour le convaincre de
nous joindre, Cela pourrait
nécessiter le monde en paix Pour l’apprivoiser L’enjôler dans notre
service Lui tendre un petit
peu de paix, Tel qu’une bouchée à
un chiot sauvage. Cela nécessiterait
davantage de quiétude, Pour ne pas l'alarmer
en fuite. On devra se rendre
assez astucieux Pour répondre au défi
de la paix. Il nous faut un nouvel
ensemble de panneaux indicateurs Pour nous indiquer le
bon chemin, Nous emporter au-delà
de notre brutalité, Vers un bien reculé du
mal actuel. Cela signifierait peut-être harnacher L’énergie de Tesla
transmise à travers la Terre Dans la grille
mondiale de Sanderson Transmettre des
technologies de pointe dans d’anciens sites Et libérer l’humanité
de son calorifique épine au pied. Mais je bredouille,
rompu et solitaire… |
Blue energy water We are launched, Into the shimmer of the universe, Meat puppets Cling wrapped in soul Inset with the spark of God. The universe is a flame at our fingertips That burns us, melts and devours us, That lights the pathway of our lives By the candlelight of our burning. Halfway between the alpha and the omega Dying from its cold, hard vacuum, We seek a cozy hearth And the warmth of its welcome. Me, druid of maundering abandon, Unworthy ronin poet, Knight of the errant quotation, Must mutter world peace by myself Its approach no-one gives a damn about; My back hurts from holding that up alone. We are launched Into the black-backed bright-work of the universe To fire up this spark And light up the universe with it. Catch this energy, fondle it and soothe it, Murmur to it like to a wild bird, That it may glow in our hands Light our hearths and heat them, Transmit instant, insistent data. Without diesel or radios, Except as auxiliaries — And no more babies burned. It must surely be, this energy Dancing just beyond our reach. I can’t discern it clearly enough, That flowing blue glow. Yet I anticipate the contentment Of its future beneficiaries. Otherwise Gerald H. Pollack, Professor of biophysics, At the University of Washington And his book:
Water, Energy and Life. His findings may prove to be fundamental. That energy will be wise, Unlike the dumb one We play with now. It will tell good from evil Better than we, And could guide us, warm us, And dampen our ills. I recall the hearths of old, Not only of wood fire but something more. Wood flame is for sacrifice. Rather than for continuous celebrations. Perhaps by letting water flow So that it flows through a helix track – my details are vague – From top to bottom by gravity alone, Or pumped through an apparatus, Like blood would be by a beating heart. We could draw from that apparatus As from a well. And the energy thus drawn Could serve us better. There is also energy in the air, Difficult to separate From the breezes and gusts That cause lift and drive windmills. This energy is different: Its power source a bit more clever. I seek the one in water And maybe the other, on the off-chance, That miracle of raw energy. To convince it to join us, That might require world peace To domesticate it Coax into our service By holding out a tiny bit of peace, Like a tidbit to a wild pup. Things would need to be quieter, So as not to startle it away. We will need to become wise enough To meet the challenge of peace. We need a new set of sign posts To point us down the right path, And take us beyond our own brutality, Towards a good far removed from our current evil. That would mean, perhaps harnessing Tesla’s ground-transmitted energy Into Sanderson’s World Grid Send up-to-the-minute technology into ancient
sites And free
humanity from its caloric hot foot. But I’m babbling, broken and alone… |